☝️ Points clés
- La chanson 'Who by Fire' est une réflexion sur l'inévitabilité et l'imprévisibilité de la mort, basée sur la prière juive 'Unetaneh Tokef'.
- La question récurrente 'Et à qui dois-je dire que c'est?' met l'accent sur le mystère et la diversité des causes de la mort.
- Différentes formes de mort, qu'elles soient naturelles ou causées par l'homme, sont représentées par des vers comme 'Qui par le feu, qui par l'eau, Qui sous le soleil, qui dans la nuit'
- L'ironie de la mort, qui peut survenir même en période de joie et à travers une détérioration lente, est mise en évidence avec 'Qui dans ton joyeux mois de mai, Qui par un déclin très lent'
- La mort par meurtre, suicide, oppression ou abus de pouvoir est suggérée dans les vers 'Qui par l'ordre de sa dame, qui par sa propre main' et 'Qui enchaîné mortellement, qui dans le pouvoir'
Interprétation
La chanson 'Who by Fire' de
Leonard Cohen est une réflexion très poétique et métaphorique sur l'inévitable - la mort. La chanson est basée sur la prière juive 'Unetaneh Tokef', qui est récitée traditionnellement lors des Grandes Fêtes. La prière et la chanson reflètent l'imprévisibilité et l'inéluctabilité de la mort et les différentes façons dont elle peut survenir.
La question répétitive 'Et à qui dois-je dire qui appelle ?' rappelle l'inconnu et la diversité des causes de la mort. Elle peut être interprétée comme une question sur qui est la mort ou ce qui la déclenche.
Dans des vers comme 'Qui par le feu, qui par l'eau, Qui au soleil, qui dans la nuit', la mort est représentée sous différentes formes, pouvant représenter à la fois des catastrophes naturelles et des catastrophes causées par l'homme. Il est clair que la mort peut survenir indépendamment du temps et des circonstances.
Les vers 'Qui dans ton joyeux, joyeux mois de mai, Qui par un déclin très lent' soulignent l'ironie selon laquelle la mort peut même survenir en période de joie et de célébration, et peut également survenir par une détérioration lente ou une maladie.
Les vers 'Qui sur ordre de sa dame, qui de sa propre main' pourraient faire référence à un meurtre ou à un suicide, tandis que 'Qui enchaîné mortellement, qui dans le pouvoir' pourraient faire référence à la mort par oppression ou abus de pouvoir.
Dans l'ensemble, la chanson est une méditation sombre mais réaliste sur la mort et son inéluctabilité. Elle nous rappelle que la vie est imprévisible et que la mort peut frapper n'importe qui, quelles que soient les circonstances.